L’expertise d’un paysagiste dans la mise en place d’un bassin de baignade
Le bassin naturel est un écosystème à lui tout seul puisqu’il fonctionne en autonomie. Ainsi, votre paysagiste met à profit les végétaux présents qui aident à l’épuration du bassin de baignade. Encore mieux, l’eau du bassin n’a besoin d’aucun produit, comme cela peut être le cas pour une piscine.
Vous l’aurez compris, le bassin de baignade respecte la nature, l’écologie et la préservation de l’environnement. Mais bien évidemment, créer un bassin en bon fonctionnement nécessite de profondes connaissances sur le sujet. Voici ce qu’Expression Paysagère, votre paysagiste à Maubec, proche de l’Isle-sur-la-Sorgue, garde en tête pour assurer le fonctionnement d’un bassin de baignade.
Le fonctionnement d’un bassin
Comme toute installation, le bassin de baignade comprend un système de base. Voici les composants qu’identifie votre paysagiste :
Le bassin de baignade : L’eau y est pompée jusqu’au bassin d’épuration, situé en amont, tout en passant dans un système de filtration. Par la suite, elle est redistribuée dans le bassin de régénération où elle bénéficie d’une oxygénation. Afin de garantir un bassin étanche, peuvent être utilisés : une bâche plastique de type EPDM, de la résine en polyester ou du béton hydrofugé. Enfin, pour un côté plus naturel, de l’argile peut être privilégiée, tout en conservant son étanchéité.
Le bassin d’épuration : Il se compose de pierres poreuses et de plantes que l’on retrouve près des points d’eau. Le lit de filtration a une présence bactérienne bénéfique qui aide à la transformation des matières organiques en matières minérales, recherchées par les végétaux pour leur alimentation. Ainsi, l’eau effectue sa circulation dans un parcours aménagé. Par conséquent, ce bassin opère l’épuration naturelle de l’eau.
Le bassin de régénération : Grâce aux plantes de ce bassin, vous bénéficiez à la fois de l’esthétique d’un jardin aquatique et d’un apport oxygénant. Ce bassin achève d’épurer et d’oxygéner l’eau et agrémente le bassin de baignade.
La pompe hydraulique : Elle peut être installée en dehors du sol, dans un dispositif adapté, ou en immersion. Il est nécessaire que la pression de l’eau soit suffisante pour qu’elle effectue plusieurs passages quotidiens dans le bassin d’épuration. En saison estivale, la pompe opère en continu tandis qu’en hiver seules quelques heures journalières sont suffisantes.
Il vous est également possible d’ajouter un ruisseau cascade entre la zone d’épuration et la zone de régénération. Elle permettra d’ajouter un fond sonore agréable tout en aidant à l’oxygénation de l’eau.
L’organisation d’un paysagiste pour mettre en place un bassin de baignade
Afin d’obtenir facilement un biotope équilibré et une piscine qui s’auto-entretient, la surface totale des 3 bassins doit être au moins égale à 60m2.
Pour le bassin de baignade, la profondeur nécessaire est de 1,50m à 2m pour pouvoir nager. Une profondeur de 2,50m est à privilégier pour pouvoir plonger. Si vous souhaitez éviter les dépôts ou la prolifération d’algues dans votre piscine naturelle, un système d’aspiration d’eau par le fond du bassin peut être installé.
En ce qui concerne les zones de plantation, il est préférable de varier les profondeurs de 0,50 à 0,60m. Ceci dans le but de diversifier les plantes et assurer un équilibre biologique optimal.
Il est idéal pour un bassin naturel que les 2/3 de la surface totale soient ensoleillés, et seulement 1/3 à l’ombre pendant les heures de grand ensoleillement estival.
Il est également important d’éviter de placer le bassin au pied d’un arbre afin de ne pas se soucier des chutes de feuilles en automne.
La température de l’eau où se situe la végétation superficielle reçoit la chaleur plus rapidement. Ainsi, la température du bassin de baignade se régule lorsque les catégories des eaux sont mélangées. Votre paysagiste vous conseille de faire passer l’eau dans un espace enterré dédié. Cela afin d’assurer un apport d’eau froide dans le bassin de baignade.
Le compagnon végétal d’un bassin de baignade
Une variété importante de plantes aquatiques peut agrémenter votre bassin. En eau peu profonde (0 à 30cm), vous pouvez opter pour des butomes, des hottonies des marais, des myosotis des marais ou des pontederia.
Lorsque l’eau est moyennement profonde (30 à 50cm), pensez à des pins d’eau, des petits nénuphars jaunes, des grandes douves ou encore à des sparganiers.
Enfin, lorsque la profondeur dépasse les 50cm), vous pouvez installer des grands nénuphars jaunes, des potomots nageants, des nénuphars classiques ou des châtaignes d’eau.
De même, vous pouvez avoir recours à des plantes flottantes, des plantes immergées ou des plantes de berges.
Rassurez-vous, votre paysagiste à Maubec, proche de l’Isle-sur-la-Sorgue, sera là pour vous orienter.
Les avantages de l’aménagement du paysage
Les bassins d’eau apportent beaucoup de bénéfices parmi lesquels ceux de profiter d’un paysage naturel. De plus, le principe de l’auto-épuration naturelle permis par les végétaux aquatiques n’est pas à négliger. Le tout avec une conception respectueuse de la nature. Qui plus est, vous aurez aussi un espace pour vivre et vous détendre tout en gardant la possibilité d’aménager et décorer les alentours.
La réglementation
Enfin, quelques démarches administratives sont à prévoir avant de vous attaquer à l’aménagement du bassin d’eau. Il faut pour cela vous renseigner en mairie sur la réglementation applicable et les autorisations urbanistiques nécessaires. En règle générale, l’aménagement d’un bassin de baignade est soumis à une demande d’autorisation de travaux auprès de votre mairie.
Pour ce qui est de la sécurité, les bassins de baignade naturelle ne sont pas considérés comme des piscines au sens du code de l’urbanisme, elles ne sont donc pas concernées par la réglementation sur la sécurité des piscines privées selon le Code de l’urbanisme. Nous pouvons donc vous recommander de prévoir un système de sécurité homologué.